Devenir pro en cartomancie: ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Beaucoup envisagent la cartomancie comme un moyen « facile » de gagner de l’argent. Il n’est en effet pas rare de rencontrer des personnes qui pensent que parce qu’elles pratiquent de temps en temps ou parce qu’elles prennent des cours depuis quelques mois (semaines, jours) à peine, elles connaissent tout de leur jeu et de cette discipline, ou du moins suffisamment pour proposer des services tarifés. Or, il en faut davantage pour se lancer dans l’aventure ! La cartomancie n’est certes pas une discipline sanctionnée par un diplôme d’État, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut penser que n’importe qui peut faire n’importe quoi !

Ce métier (oui, c’en est un !) comporte souvent des aspects insoupçonnés de ceux qui n’en voient que la façade, et cet article en abordera quelques-uns dans le but d’aider ceux et celles qui souhaitent devenir professionnels à le faire en toute connaissance de cause afin de leur éviter autant que possible de finalement renoncer quelques mois plus tard. Les préjugés et idées reçues évoqués ci-dessous sont ceux que j’ai le plus souvent rencontrés et qui, à mes yeux, sont les plus révélateurs d’une profonde méconnaissance de cette discipline en tant qu’activité professionnelle.

De nouvelles responsabilités

En premier lieu, il est important d’insister sur le fait qu’en remplissant un formulaire de début d’activité (en souscrivant au régime de l’auto-entrepreneur ou au régime libéral), la cartomancie devient officiellement la profession du déclarant. Le fait que ce soit à titre principal ou secondaire ne change rien au soin que l’on doit apporter à exercer son métier et à l’importance de s’acquitter des obligations qui en découlent. Devenir professionnel, c’est avoir des responsabilités qui n’étaient pas à l’ordre du jour au temps d’une pratique en amateur. Par exemple, être en règle avec la loi est plus qu’indispensable. En tant qu’auto-entrepreneur, les déclarations mensuelles ou trimestrielles de recettes et la déclaration aux impôts sont les deux démarches régulières incontournables… et bien que certains rechignent à le faire, il faut s’en acquitter scrupuleusement ! Ceci est valable pour n’importe quelle activité, mais si l’on souhaite gérer son entreprise honnêtement, c’est la base-même. En auto-entrepreneur, les contraintes sont minimes, mais il faut tout de même les respecter.

Faire ce qu’on veut quand on veut ?

Comme on peut déjà l’entrevoir à travers ces quelques lignes, être son propre patron ne signifie pas que l’on peut faire ce que l’on veut quand on le veut, bien au contraire ! Malgré les idées reçues, travailler seul et pour soi-même n’exempte pas d’un profond sens de l’autodiscipline.

Il peut être tentant de croire que l’on peut se permettre de remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour-même ou de décider en un claquement de doigts quand on veut travailler ou non. Pourtant, s’installer dans cette logique condamne à coup sûr toute activité indépendante : ce n’est pas parce que certains jours sont sans rendez-vous qu’il ne faut pas employer ce temps au développement de son entreprise ! En cartomancie comme dans bien d’autres domaines, la chose la plus difficile est de se faire connaître et de se construire une bonne réputation. C’est pourquoi il faut mettre toutes les chances de son côté d’emblée.

Une image sérieuse se bâtit peu à peu, et il est illusoire de penser que les contacts et les rendez-vous vont affluer uniquement parce que l’on est déclaré et que l’on existe en tant qu’entreprise ! La mécanique est beaucoup plus subtile et seuls le temps, la patience et la ténacité aideront à développer sainement son activité.

Une polyvalence à toute épreuve

Il peut être difficile pour certaines personnes de réaliser qu’en remplissant (et en envoyant) la déclaration de début d’activité, on devient une entreprise, c’est-à-dire une structure de petite taille, certes, mais officielle. Professionnaliser son activité signifie donc que l’on souhaite faire les choses sérieusement… et il faut prendre conscience de ce que cela implique !

Beaucoup pensent que gagner de l’argent en tirant les cartes, « c’est hyper cool ». Ceux-là ne considèrent que le « devant de la scène », sans avoir aucune idée de ce qui se passe en coulisses, un peu comme le spectateur qui apprécie une pièce de théâtre : il ne voit que l’aboutissement d’un long travail, d’efforts tant au niveau logistique que de l’apprentissage. Le cartomancien professionnel ne travaille pas uniquement lorsqu’il lit les cartes pour des consultants ou lorsqu’il partage son savoir avec ses élèves : il est aussi ses propres secrétaire et gestionnaire, et doit également effectuer sa propre communication s’il veut se faire connaître et trouver des personnes intéressées par ses services. Il est ainsi un véritable chef d’entreprise… qui occupe tous les postes de sa (petite) structure !

Il doit donc se montrer polyvalent, ce qui a ses avantages comme ses inconvénients, car l’autonomie totale ne convient pas forcément à tout le monde : certaines personnes ont plus de mal que d’autres à établir des cadres et à les tenir, et il est important avant de se lancer dans l’aventure de réfléchir sur ses propres qualités et lacunes. Est-on prêt à investir du temps — beaucoup de temps — dans son entreprise, à travailler constamment à son développement et à l’amélioration des services que l’on propose ? Cette question demande réflexion et honnêteté envers soi-même, mais les points qu’elle soulève ne sont pas insurmontables… à condition bien sûr d’être suffisamment motivé et patient !

Gérer les relations humaines

Je n’ai pour l’instant abordé que des points concernant la gestion et l’administration de l’activité, mais il est temps à présent de se pencher sur les aspects humains de cette profession, car ils sont souvent sous-estimés eux aussi lorsqu’on ne voit que le devant de la scène. Comme je l’écrivais plus haut, être cartomancien professionnel ne signifie pas, loin s’en faut, que l’on passe son temps uniquement à tirer les cartes aux personnes qui nous contactent. La cartomancie est un métier basé sur les relations humaines dans tout ce qu’elles peuvent comporter de bon… comme de moins bon ! Pour le cartomancien, il est indispensable de savoir réagir convenablement en toute circonstance.

Tirer les cartes à des inconnus est très différent de tirer les cartes à ses amis après un repas, lors d’un goûter ou d’un après-midi confidences, et ce quelles que soient ses compétences. S’il est évidemment indispensable de bien connaître son(/ses) support(/s) avant de devenir professionnel, savoir gérer les rapports humains l’est tout autant. La bonne maîtrise des outils garantit la qualité de l’interprétation lors de la lecture tandis qu’une bonne approche sur le plan humain garantit au consultant une oreille compatissante et un moment qui lui sera profitable à bien des égards. Ces deux aspects sont complémentaires et indissociables, car l’une constitue le fond de la consultation (l’interprétation des cartes) tandis que l’autre en est la forme. Or, le consultant gardera en tête bien plus que les significations de ses tirages : il se souviendra certes du contenu brut, mais aussi de la manière dont on lui fait part des analyses. Ainsi, il faut savoir se montrer diplomate en toute circonstance et habile dans l’annonce d’événements difficiles et douloureux. Pour cela, un esprit ouvert reste le meilleur allié : s’attendre à tout, y compris à ce qui nous semble improbable voire impossible, sans jamais juger, là est la clef. Voilà qui peut ne pas être toujours facile selon les personnes, mais cela reste une marque de respect indispensable envers tout consultant qui se présente !

Il arrive également que les relations humaines soient plutôt houleuses, car on ne rencontre pas toujours des consultants qui viennent pour les « bonnes » raisons. Ceux-ci ont souvent une vision déformée de ce que l’on fait et attendent des choses que l’on ne peut leur donner. Là aussi, il faut apprendre à gérer la situation au mieux, et cela peut se révéler extrêmement ardu. Les conflits et l’agressivité de la part des consultants, même s’ils sont plutôt rares la plupart du temps, ne sont pas exclus ! Ils font partie intégrante du métier et doivent eux aussi être gérés avec professionnalisme.

Il va de soi également que si l’on souhaite démarrer les relations humaines sur des bases qui soient aussi bonnes que possible, il convient évidemment de mettre toutes les chances de son côté. Pour ce faire, la règle d’or reste le respect de la personne avec qui l’on a rendez-vous : être à l’heure, prévenir suffisamment à l’avance si l’on ne peut pas honorer le rendez-vous, et tout ce qui peut montrer à la personne que celle-ci n’est pas un simple numéro sur une liste de rendez-vous ! Ce type d’attitude est toujours apprécié et reste un signe de sérieux et de professionnalisme, ce qui ne peut que jouer en la faveur du cartomancien !

La cartomancie : argent facile ou pas ?

C’est l’un des clichés les plus répandus concernant cette profession. Beaucoup pensent en effet que la cartomancie est un moyen de s’enrichir rapidement… et ils se trompent !

Comme je l’évoquais plus haut, ce n’est pas parce que l’on se déclare que l’on va avoir un carnet de rendez-vous bien rempli dès le lendemain ! Il est d’abord nécessaire que l’information se diffuse, que la réputation du cartomancien se construise et qu’il montre qu’il est là de façon durable (et non éphémère !). Ceci prend du temps et il faut se montrer patient, sans jamais baisser les bras malgré les périodes creuses. Ceci implique de travailler encore et toujours sur son entreprise, de se montrer innovant et d’ajuster son mode de fonctionnement afin de trouver des repères qui conviennent au développement de l’activité. Si l’investissement financier de départ est quasi-inexistant, l’investissement en temps et en énergie, lui, est considérable. Quant au chiffre de recettes, il faut dès le départ prendre conscience du fait qu’en début d’activité, il ne sera ni régulier, ni important.

C’est pourquoi il est recommandé à toute personne désireuse de se lancer dans l’aventure de garder une activité professionnelle principale et d’exercer la cartomancie à titre secondaire. Peu à peu, bien sûr, les deux activités peuvent s’inverser à mesure que la cartomancie prend de l’ampleur pour finalement devenir la seule activité professionnelle. Tout ceci se construit petit à petit avec le temps, et il est important d’observer l’évolution de son activité mois après mois, année après année, afin d’en voir le rythme de croissance. Se fixer dès le départ un chiffre à atteindre risque de mettre à plat les espoirs de réussite, car on a souvent tendance à se fixer des objectifs irréalisables, par manque de connaissance du domaine. Aussi, mieux vaut se concentrer sur l’évolution à proprement parler, car c’est elle qui révèle la viabilité de l’entreprise. Et convenons-en, voir ses recettes croître d’année en année est plutôt encourageant !

Peut-on vivre de la cartomancie ?

La réponse est oui. À condition de faire preuve d’une patience et d’une ténacité sans faille, de se montrer astucieux dans ce que l’on propose, et surtout, d’être constant dans la qualité de son travail, en particulier sur le plan humain. Sans oublier bien évidemment de s’acquitter de ses devoirs de chef d’entreprise : faire ses déclarations (cotisations sociales et impôts) en temps et en heure et toute autre tâche qui incombe à cette fonction. Ce n’est que peu à peu qu’un cartomancien trouve son public : chaque style séduira certaines personnes et en rebutera d’autres, et il faut se faire à l’idée de ne pas pouvoir plaire à tout le monde.

À la lumière de ces quelques éléments, on comprend que la cartomancie est bien une activité professionnelle à part entière et qu’elle demande un certain nombre d’efforts. Être son propre patron peut convenir à certains mais pas à d’autres, et des qualités d’organisation et d’autodiscipline sont indispensables au bon développement de l’activité… et au bien-être à la fois de la personne qui l’exerce et de celles qui la consultent ! Avant de créer son entreprise, il faut donc bien penser à ce que cela implique tant sur le plan légal qu’au niveau de la gestion et de la pratique de l’activité en elle-même, sans quoi on risque d’être déçu. En ce qui me concerne, je suis satisfaite du chemin parcouru depuis la création de mon entreprise et c’est avec bonheur que j’exerce un métier qui me permet de mettre à la disposition des gens un savoir-faire que j’ai acquis au cours de longues années de pratique en amatrice. Je suis heureuse d’avoir pu faire de ma passion mon métier, car beaucoup n’ont pas cette chance. J’aime mon métier et ne reviendrais en arrière pour rien au monde.

Et vous, prêts pour l’aventure ?

(© Morrigann Moonshadow, le 17 octobre 2014. Reproduction partielle ou totale strictement interdite.)

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8 commentaires

  1. Un article très complet et plaisant à lire, comme toujours!

    Je combine moi-même deux activités en tant que travailleuse indépendante, sans rapport avec la cartomancie mais je ne peux qu’appuyer tes propos afin d’avertir les gens qui seraient tentés de se lancer dans une entreprise (cartomancie, puisque c’est l’objet de cet article – ou autre!)

    Comme tu le soulignes très bien, être à son compte peut-être à la fois grisant (« je suis mon propre patron, comment c’est trop cool! ») et contraignant. Quand on travaille en indépendant, on est en quelque sorte le capitaine de son propre navire. Donc, il faut bien garder à l’esprit que personne ne viendra contrôler derrière vous ce que vous faites. Vous n’aurez pas de chef qui viendra vous rappeler à l’ordre si vous tirez au flanc/oubliez de payer vos fournisseurs et impôts, etc. En revanche, vous aurez forcément affaire à des clients, et avez tout intérêt à leur fournir un service aussi irréprochable que possible si vous souhaitez tirer un quelconque bénéfice humain et financier de votre entreprise. Au niveau des recettes, il ne faut pas s’attendre à des miracles les premiers mois ou même les premières années: la clientèle, ça se construit, ça se fidélise. Et il faut savoir « se vendre » pour la faire venir, cette clientèle!

    Les lieux et le rythme de travail sont importants aussi: à vous de fixer vos règles, et de vous y tenir. Il peut être tentant de procrastiner (je suis chez moi/il fait beau/j’ai pas envie, bah je verrai ça demain), si on ne s’impose pas de vraies journées définies de travail (nombre de journées à ajuster en fonction de l’activité, du nombre de clients, du caractère urgent ou non des tâches à accomplir…). Personnellement je tourne en moyenne à 3 journées de 10h/semaine, j’aime les « gros blocs » de travail, mais après cela ne veut pas dire que le reste de la semaine c’est mode « glandouille » à tous les étages – les mails des clients n’attendent pas entre autres! Il faut toujours garder un oeil sur son entreprise pour savoir ce qu’il s’y passe.

    Aucune entreprise indépendante, ni aucun travail d’ailleurs, n’est « facile ». Il faut de la rigueur, des compétences et du courage pour se lancer! Il y a toujours quelque chose à faire, même quand le concept semble être bien rodé, même quand vous avez 5/10/15 ans d’expérience. Une entreprise qui marche est selon moi une entreprise qui se réinvente sans cesse. Ce n’est pas parce que l’on est son propre patron que l’on fait tout bien du premier coup, loin s’en faut! Il y a parfois des erreurs à réparer, c’est inévitable. Quand un client est désagréable par exemple, on a par moments envie de tout envoyer valser, on peut se sentir découragé et déprimé, et cela est normal. L’un des plus gros challenges au sein de ce genre d’activité est de trouver soi-même les clefs afin de désamorcer au mieux les situations épineuses, mais on s’en sort assurément grandi à l’arrivée 🙂

    Et puis rien de plus gratifiant au final que de recevoir des avis positifs de clients satisfaits 🙂

    • Coucou Selene!

      Heureuse que cet article t’ait plu et que tu t’y retrouves! Il est très important de prendre conscience de certaines obligations et contraintes. Comme tu l’as bien dit, cet article évoque la cartomancie parce que c’est mon domaine (et donc l’activité que je connais le mieux), mais il peut s’appliquer à n’importe quelle activité indépendante!

      J’aime beaucoup l’image d’être le capitaine de son propre bateau (« Ô Capitaine, mon Capitaine! »)… car effectivement, si l’on est la personne la mieux placée pour naviguer avec habileté, on est également la mieux placée pour couler le navire, sans que personne ne passe derrière pour colmater les trous dans la coque! Et ceci est valable dans n’importe quel domaine. Beaucoup imaginent que c’est facile, mais il faut au contraire se montrer extrêmement vigilant si l’on veut arriver à bon port!

      Rigueur, compétence et courage, comme tu le soulignes, sont les maîtres-mots de la réussite, de même que la patience. Seules les années peuvent confirmer notre capacité à gérer son entreprise… et bien sûr, seuls les contacts et les retours de personnes satisfaites nous donnent une légitimité! Et ça, ça n’a pas de prix!

      Je te remercie d’avoir partagé ton expérience qui, j’en suis certaine, en aidera plus d’un à réfléchir à deux fois également 😉

      À très vite 🙂
      Morrigann

  2. bonjour à toi
    mille merci d’avoir réuni des infos aussi précieuses et tellement utiles
    depuis des années j’ai envie de pouvoir vivre de ma passion la cartomancie
    ton article tel que je le perçois est très complet et nous permet de garder les pieds sur terre
    mille merci

    • Bonjour Hélène;

      Merci pour ton commentaire! Je suis heureuse que cet article te plaise et que tu y trouves de quoi nourrir la réflexion qui te mènera certainement à la construction d’une activité professionnelle en cartomancie.

      Si tu as des questions ou envie d’aborder certains points plus en détail, n’hésite pas! Je te répondrai avec joie!

      Je te souhaite une belle journée,
      À bientôt,
      Morrigann

  3. Bonjour je te remercie pour ton avis sur ce métier. je voulais savoir comment ton entourage familial avait réagit? Merci.aude

    • Bonjour Aude;

      Merci pour ton passage par ici et pour ton message! Je suis heureuse que cet article t’ait plu!

      Pour répondre à ta question, mon entourage familial n’a pas vraiment eu à « réagir » par rapport à mon activité professionnelle, car mes proches ont toujours su que je pratiquais la cartomancie. Aucune surprise, donc, quant à la nature de l’activité en elle-même. La décision d’en faire mon métier a certainement pu surprendre car une autre voie aurait été plus logique compte tenu de mon parcours, mais à aucun moment je n’ai subi de réflexions désobligeantes ou de réactions hostiles.

      Si ce sujet t’intéresse, cet article répondra plus amplement à certaines des questions que tu peux te poser!

      Au plaisir d’échanger de nouveau avec toi,
      À bientôt,
      Morrigann

  4. Bonjour , merci pour votre page cela aide beaucoup sur les question que l’on peut se poser et s’avoir comment avancé.
    Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours tiré les carte depuis petite as mon entourage.
    Plus les années passe, plus se que je lie et interprète devienne extrêmement précise, depuis quelque temps j’ai des personne qui me contacte par le biais de tierce personnes sans avoir demander quoi que se soit.
    le gros souci que je rencontre as leur actuelle est que beaucoup de personne prenne nos messages comme la parole de l’évangile et bloque du coup sur tout que je peux dire et par le faite reste fermer as vivre que sur se que les carte transmette comme message. c’est la ou j’ai du mal as leur faire comprendre que rien n’est absolue et que c’est en bloquant sur une chose un événement ext….
    qui peuve passez as coter d’une action positive voir même crée une action négative qui aurait pue être évité .
    avez-vous déjà rentré se genre de souci comment le gérez-vous
    autre souci parfois il essaie d’interpréter eu même les cartes et la c’est une autre paire de manche

    • Bonjour Trinenity;

      Merci pour votre passage sur ce blog et pour votre commentaire. Je suis heureuse de voir que cet article vous aide à construire votre pratique!

      Lorsqu’on reçoit un consultant, il est très important d’être clair dès le départ sur ce que l’on fait, ce que l’on ne fait pas, et sur ce qu’implique la consultation. Ainsi, il faut toujours prendre le temps d’expliquer ce que l’on entend par le « futur » en cartomancie… et adapter son vocabulaire en conséquence.

      Aussi, au lieu de parler du « futur », qui résonne comme un absolu dans la tête des gens, ou évoquera plutôt l’évolution probable de la situation. Ainsi, on indique que ce qui est révélé dans les tirages que l’on effectue donne un aperçu de l’évolution de la situation présente si l’on s’inscrit dans sa continuité directe. C’est une nuance de taille, et il est indispensable de la faire car on remet ainsi le consultant en face de ses responsabilités en insistant sur le fait qu’il est acteur de sa vie et qu’il n’y a pas de fatalité. Cela relève de la responsabilité du cartomancien.

      De la même manière, lorsqu’un consultant essaie de faire l’interprétation à la place du cartomancien, il est du devoir du cartomancien de lui rappeler que c’est lui qui procède à l’analyse car c’est lui qui a les compétences pour… et non le consultant! Il faut poser des limites, même si cela s’avère parfois difficile.

      J’espère que ces quelques éléments vous aideront! N’hésitez pas si vous avez d’autres questions, je vous répondrai avec plaisir!

      À bientôt,
      Morrigann

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